mercredi 8 juillet 2020

Stratégie ou tactiques économiques ?

Chapelets de signaux alarmistes du secteur aéronautique, touristique, BTP vers les collectivités!
Tous en appellent à des investissements publics tous azimut avec comme moyen de pression, le nombre de salariés qu'ils représentent. 
Ce paradigme consumériste ne peut-il être revu ? Subir la loi du marché avec ses travers, abus en tous genres sans corrections doit-il perdurer ?

Ententes pour attribution de budgets publics, exploitation abusives des ressources et des marchés pour bonifier les profits, exacerbation de la demande, à quand une redéfinition des besoins essentiels avec une cohérence offre/demande ?

l'Etat n'est-il pas manipulé ! Quand les entreprises opèrent un dégraissage stratégique et que leurs représentants demandent un abaissement des charges sur les ressources humaines, le gouvernement affiche un travailler plus pour produire plus ! dicté par qui ? Pour le bien de qui ? Sans doute une illustration de la "théorie du ruissellement" !

Les heures de production détruites par les entrepreneurs pour des raisons d'efficience, qu'ils voudront imposés aux salariés maintenus en bénéficiant si possible de financements gouvernementaux pour des emplois jeunes aidés; la négociation sous pression afin d'obtenir des assouplissement des règles du code du travail… n'apporterons qu'une réduction du coût de l'emploi en laissant sur le bord du chemin des bataillons de précaires venant alourdir les comptes de l'Etat. Est-ce  là un comportement dans l'intérêt collectif ?

Collectivités! Comment les expériences telles que l'épisode "privatisation aéroport de Toulouse", les soutiens sans garanties de retour, pour des montages financiers de transports futuristes ou autres "start-up" innovantes basées sur des besoins hypothétiques. Déléguer des concessions au privé sans certitude de résultat satisfaisant pour le bien commun ne vous font elles pas douter ?


vendredi 26 juin 2020

Quel été ?

Ce printemps difficile annonce-t-il un été d'un genre nouveau ?

Les tensions accumulées pendant trois mois vont-elles pouvoir se résorber en douceur ?
Je m'interroge.

Dans l'actualité plusieurs évènements semblent source de fébrilité:


  • Gestion par nos gouvernants de l'utilisation des forces de l'ordre.
  • Positionnement de l'Etat sur la stratégie financière du monde productif et économique en route vers une purge des moyens, s'apparentant à de la fameuse "optimisation fiscale" bien connue.
  • Allergie de la population face à l'Autorité avec la volonté d'avoir accès à des exutoires de toutes sortes.


Le deuxième "round" des élections à venir le 28 juin suite à un semblant de débat confus, laissant sortir les réflexes polémiques traditionnels dans un modèle de société ébranlé va-t-il s'échauffer dans un grippage de soupapes ?
La gestion approximative de la crise, due à l'impréparation d'une éventuelle pandémie a déstabilisé le pouvoir. Après une année de contestation sociale "épisodes gilets jaunes" régulièrement dans la rue et pour partie récupérés par des forces contestataires en recherche de confiance et de visibilité, des réseaux se sont construits et des verrous "psychologiques" ont cédés. Le débordement du politique et gouvernemental semble possible, des mouvances extrémistes se sentent plus fortes.

Dans un discours confus, l'Etat veut convaincre qu'il maîtrise la situation mais l'équilibre semble instable, les résultats des élections et un éventuel remaniement ministériel vont-ils faire office de "catalyseurs" ou faudra-t-il attendre les conséquences des dégradations, entraînées par le choc économique et la purge préparée par le pouvoir patronal réduisant davantage les amortisseurs sociaux déjà amoindris par la crise sanitaire.

Apparemment, la majorité d'entre nous, percevant un niveau de vie non négociable et à minima identique à celui de l'avant COVID, n'est pas prête à le remettre en question et encore moins à le partager.

L'équation semble difficile à résoudre …

dimanche 7 juin 2020

2 juin 2020 Les fauves sont lachés !

Il n'aura pas fallu longtemps!

La maxime séculaire de Lavoisier disant que rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme va certainement encore se vérifier.

Que ce soit à la bourse où des milliards ce seraient consumés, l'emploi où des ressources et des moyens se seraient évaporées ? ce seraient des quotas "énergétiques" rappelons-le en "transitions" qui se sont volatilisés ?!

Que nenni, notre terre fait toujours la même circonférence et tourne toujours dans le même sens!

En revanche, ses habitants, bipèdes au cerveau soi disant lumineux, tel des poissons dans un bocal ou des puces sur le dos d'un chien s'agitent dans tous les sens.

La peur, l'angoisse, la raison ou la déraison parasitent nos comportements. Mais après quelques mois de panique bien compréhensible, commencent à apparaître les prétendants à la domination d'un ordre ébranlé.
Les enjeux médicaux sont énormes et l'on devine les tractations et les conflits obscurs pour rentabiliser vaccins, traitements et infrastructures; sans parler des rivalités de cours de récréation des experts!
Les rentes établies par le monde économique cherchant à capter ces fameux milliards consumés, à se réorganiser au mieux de leurs intérêts commerciaux, financiers; bousculées par celles en devenir.
Les politiques et nos sachants dans la crainte d'un éventuel séisme qui rebattrait les cartes sont conduits à surfer sur les idéologies enfouies au plus profond de l'être humain, selon leur personnalité et leurs égos surdimensionnés.

La secousse est violente et n'a pas de frontières. Cela accroit les difficultés et exacerbe les réactions épidermiques de nos dirigeants soumis aux sollicitations intéressées et à la pression du peuple aveuglé par le symbole du "veau d'or" pour un résultat déconnecté de l'intérêt collectif.

Il faut produire et consommer. Tout est prétexte à faire sortir l'argent des bas de laine même les plus serrés, cafés-restaurants, tourisme, mobilités automobiles et aériennes. Quelle confiance aveugle pour un Etat qui se croit tout puissant (surtout en communication!) se rêvant tel un "Don Quichotte" à assurer un emploi à chacun avec une protection sociale sans faille!

Une fois nos impôts engloutit dans une "guerre pandémique" complétés par quelques chèques en bois optimistes pour sauver la patrie, que restera t-il pour la grande masse des citoyens anonymes après que les vautours se seront servis ?

Nous voilà presque revenu au XVII° siècle où nos souverains du moment utilisant les finances publiques pour diverses divines raisons ne faisaient qu'enrichir les marchands de canons, les nobles détenteurs de capitaux et cela au détriment du petit peuple qui cherchait à survivre.

Ne soyons pas aveugles, les richesses ne disparaissent pas, elles changent de mains! Et elles tombent rarement dans les poches selon des notions de partage équitable.

Nous persistons à ne pas vouloir étudier les enjeux démographiques et environnementaux à leur réelle importance dans l'espoir d'un avènement d'un monde plus équilibré! Des jours délicats en perspective…

vendredi 29 mai 2020

Protecteur Vs Apprenti sorcier, quel Etat ?

La gestion par l'Etat de la Pandémie COVID-19

La problématique est une gestion dans le temps de flux et de moyens pour soins et décès, en parallèle avec la maîtrise des risques de déstabilisation du milieu économique et républicain.

La stratégie est de permettre aux infrastructures en place de faire face à la gestion des malades sans perturber le fonctionnement de la société économique et civile.

Pour preuve, les accidents de transport, les disparitions liées aux pollutions de toutes sortes davantage pourvoyeurs de décès sont eux intégrés à une gestion lissée dans le temps, plus en adéquation avec des infrastructures dédiées qui interpellent seulement ceux qui y sont confrontés ainsi que quelques associations souvent considérées comme des "empêcheurs de tourner rond". Avec cynisme, ils s'apparentent même à un modèle économique pérenne…

Dans les faits, il me semble que nous subissons les conséquences d'un dérapage budgétaire par rapport à des dépenses engagées. Difficilement justifiable et étouffé dans une communication anxiogène l'Etat/gouvernement peut ainsi s'offrir un exercice d'entraînement à grande échelle afin de conforter sa maîtrise de la population en testant les limites d'acceptation pour la gestion des libertés: assignations à résidence, surveillance individuelle et collective, entrepreneuriale, religieuse, mise en place de règles sanitaires pourtant aléatoires, contestables et modifiées sans fin…

La finalité pour "l'Etat"n'est pas de préserver la valeur de la vie mais d'en gérer le renouvellement. Hélas! Ce constat tristement logique n'est que le rôle que nous lui avons donné par notre république représentative.

Ces incohérences ont-elles valeur d'avertissements, nous conduirons-t-elles à chercher de nouveau paradigmes…

Le monde d'après :

Difficile de tourner la page et de dévier la trajectoire d'une gouvernance verrouillée par le triptyque investissement, amortissement et surtout rentabilité!
Après la peur et la protection sécuritaire imposée, l'Etat semble vouloir pousser la consommation, en favorisant nos appétences pour le tourisme, les mobilités, nos travers consuméristes réfrénés provisoirement par un sévère confinement administratif.
Ce comportement dans le but de sauver l'économie "dominante" ne va-t-il pas nous faire percuter le mur des ressources finies ?
Plutôt que de réparer notre "maison commune" en rendant notre urbanisme résilient et efficient, nous persévérons dans le superflu sans vouloir imaginer l'essentiel pour nos besoins fondamentaux.
L'illustration donnée par les fables de Lafontaine et particulièrement celle de la cigale et la fourmi reste intemporelle. Cela serait amusant si ce n'était pas criminel pour une population aveuglée qui contribue avec béatitude à un impôt masqué pour des intérêts particuliers.
Quelle tristesse de ne pouvoir envisager l'intérêt collectif ! Aurions nous la société que nous méritons ? Sans doutes…

dimanche 10 mai 2020

bruissements ou craquement de printemps

En ce début mars, la campagne électorale pour les municipales s'intensifiait.
Je me souviens de la création de mon blog, elle datait de la précédente, en 2014.
Force est de constater que les comportements sociétaux et politiques ont peu évolué, hypocrisie, déformation au profit d'intérêts particuliers, les exemples ne manquent pas.
Je synthétise en limitant mes propos au constat des "résultats" inquiétants de la COP25.

De ma fenêtre, ce 9 mars 2020 un éclair a traversé le ciel planétaire:
Pandémie coronavirus! Une foule de questionnements se répandent dans nos sociétés.
Les Etats ont-t-ils  mal calibré le risque, sont-ils débordés? quelles protections, quels moyens? Les fondations de nos sociétés sont elles solides, résilientes?

Notre compréhension des phénomènes sur notre "maison commune" me semble très approximative et paraît d'un niveau peu évolué par rapport au XVII° siècle où l'on voyait autour d'un malade une multitude de "médecins" préconisant l'un des saignées, l'autre des purges, tous incantations ou prières!... Les ayants droit cherchant à se positionner sur une éventuelle succession.

Quelques semaines plus tard mars s'achève dans une cacophonie de craintes mal maîtrisées, des questions se rajoutant aux questions, des commentateurs en recherche de notoriété, excités par leur audimat et toujours des charognards humant la bonne affaire!

Propagation du virus, comportements des Etats, transparence ou opacité:
  • Et Si la Chine avait faussé les informations !? Quelles conséquences! Quelle responsabilité!
  • Les producteurs de pétrole qui continuent à se battre sur les quotas de production pour des enjeux de position dominante? De balance commerciale ?
  • Le gouvernement obsédé par la reprise d'une croissance théorisée à l'extrême.
  • Toujours pas de réflexion sur la mise en place de nouveaux paradigmes.
  • Ne serait-il pas temps d'avancer pour corriger nos dérives constatées, épuisement des ressources naturelles, pollution, démographie?
  • Les "libéraux" attachés aux résultats du monde économique, minorant les impacts environnementaux et sociétaux ne voyant que la nécessité d'une croissance perpétuelle quelle qu'en soit la couleur. 
  • La population obsédée par la satisfaction de ses appétits consuméristes… Mode de vie, urbanisme, mobilité, loisirs… Sans concession ni empathie pour les autres, juste une vague idée du partage centrée sur soi même.
Le compte n'y est pas! C'est beaucoup plus qui est à revoir. Quels fonctionnements, pour quelle société:
  • Actionnariat, gouvernance, investissements, rentabilité, partage? 
  • Comment redéfinir les priorités d'offres et de demandes? 
  • Peut-on réfléchir à une nouvelle hiérarchie centrée sur les besoins fondamentaux?

Déconfinement ce 11 mai 2020 une étape!?...

Aux comportements que j'observe, économiques, sociétaux, je crains que le "monde d'après" ne puisse se réaliser avec les gens d'aujourd'hui. Même si une évolution est possible, corrélée à la violence des chocs, la nature humaine ne changera pas, telle celle du monde animal; au mieux les comportements s'adaptent.
Des aspirations individuelles ou catégorielles souvent au détriment du collectif à l'échelle de la planète et toujours le refus d'un partage équilibré.

samedi 7 décembre 2019

Convention citoyenne !?? ou gouvernementale ???


Nous vivons dans une société où la confrontation d'intérêts particuliers prévaut.

Le modèle sociétal en place accroit les impacts négatifs sur notre environnement.


La crainte de conséquences potentielles pour notre mode de vie alerte une partie de l'électorat, l'état cherche à temporiser en ménageant les intérêts dominants.

Pour se rendre crédible, le gouvernement après "le grand débat" suite à une éruption d'agitation sociale, explore plusieurs pistes politiques dont la création d'une "convention citoyenne" par tirage au sort de 150 citoyens qui, influencés par les données d'entrées fournies par les représentants de l'état !... Devrait formaliser une restitution de leurs débats afin d'initier des projets de loi à soumettre au parlement ou donner matière à référendum…!


Sur cette initiative, il est dommageable de faire croire que le hasard va faire trouver des solutions miracles par des néophytes influencés pour des sujets nécessitant une expertise technique et une vision politique voire "humaniste".


Ce qu'il faudrait, c'est tracer le chemin du pays dans un monde complexe. C'est le rôle et la responsabilité de l'état. Mais notre système politique à bout de souffle ne permet pas de sortir des usages établis depuis des décennies.


Résultat chaque corporation pousse en avant ses intérêts et l'état gère par à-coups.

La société a changé et il faut remettre à jour notre organisation politique en se posant les bonnes questions.


Pour ne pas partir dans toutes les directions, je ne retiendrai que la devise inscrite sur tous les frontons de nos mairies validée par le sang versé lors des évènements de 1789 à 1848.

LIBERTE ? EGALITE ? FRATERNITE ?

Quelles réponses et quelle illustration donnons-nous à cette devise ? 


Ces mots qui ont une image dans nos inconscients de citoyens; ne doivent-ils pas être remis à jour dans notre organisation sociétale ?


Les évolutions liées à la pollution, la surexploitation des ressources, au climat, à la démographie, la détérioration de "notre maison commune" ne doivent-elles pas nous conduire à intégrer cette situation pour une devise actualisée en y réinventant la notion de partage ? 


Attendrons nous comme souvent (toujours!?) le sang versé avec les malheurs qui l'accompagne ?

Donnez votre avis sur :
contribuez.conventioncitoyennepourleclimat.fr

mercredi 25 septembre 2019

Climat et états d'âme


21 Septembre 2019, manifestations pour le climat…?!

Dans la foulée, reproche des nations unis aux responsables de gouvernements…! 

Mise en scène sur la révolte d'une jeunesse virtuelle…!? 


Pour mesurer notre réserve de "tranquillité", observons plutôt les pays géographiquement et socialement en première ligne, ceux qui subissent les conséquences de nos agissements : Afrique, Moyen orient, Asie…


Les mouvements sociaux-politiques des populations Européennes sont à relativiser. Les phénomènes d'agitation intellectuelle et politique relativement éloignés de la réalité anthropologique, parasitent les objectifs qui, face à la triste réalité de certains pays s'apparentent davantage à des caprices d'"enfants gâtés".


Recentrons la réflexion sur les notions de partage dans l'utilisation des ressources communes et sur les comportements individuel et collectif sur la planète. Les débats sur l'énergie, l'urbanisation, les mobilités ne sont que les résultantes du mode de vie social en place dans les pays "développés".


La première chose est de savoir pour le futur si nous voulons adapter (ou pas) notre mode de vie en société en perspective avec celui des pays en "voie de développement", trouver un équilibre acceptable par tous. 
A ce jour il me semble que les gens souhaitent vivre leur vie sans contraintes de consommation, de mobilités, avec une obsession pour l'atteinte d'objectifs concernant des intérêts particuliers pour des aspirations insensées, au mépris de l' environnement humain, végétal, animal.


Les pays Européens peuvent afficher une volonté d'investissement financier pour le climat, la transition énergétique. Dans le système économique et social où nous vivons, sans apétence pour l'esprit de partage à l'échelle continentale et encore moins planétaire, cette prise de position même si elle est peut être sincère, est illusoire. Injecter plus de capitaux dans l'économie vers des actions de stabilisation du climat pourrait être intéressant. Le problème, c'est que notre comportement ciblé sur des intérêts spécifiques, conduit à gaspiller cet argent dans des circuits où la priorité essentielle est le retour sur investissement à court terme. 

Tant que nous ne saurons ou voudrons pas afficher les justes prix et les affectations de recettes, nous continueront à nous disperser pour un résultat en dent de scie qui ne résoudra pas, comme je le crains, nos difficultés. 
Le malheur qui nous perdra peut-être est que chacun d'entre nous  individuellement ou par catégories a ancré au plus profond de lui la volonté d'atteindre des objectifs pour la satisfaction d'instincts, de pouvoirs et de profits sans inclure les notions de partage nécessaire à un équilibre global.

Pour garder tout de même un peu d'optimisme, n'oublions pas que "tout s'arrange, même mal...".